Affaire Strauss-Kahn : Les socialistes face aux pressions du QUI !

Politique, interrogations, et culture de la bienséance !


La question politique tout le monde la connaît.


QUI à gauche pour remplacer DSK ?


Dominique Strauss-Kahn n'est pas encore innocenté, perdu pour l'instant dans l'incroyable imbroglio judiciaire américain de son inculpation pour sept chefs d'accusation de viol et de séquestration. 
Pour ces faits supposés qui lui sont reprochés par la justice américaine et dont son avocat Benjamin Brafman affirme qu'il sera innocenté, il risque jusqu'à 74 ans de prison.
Mais la procédure risque de durer plusieurs mois, et cela va mettre DSK sur la touche pendant un temps que personne ne peut prévoir.


Face aux pressions médiatiques et politiques du QUI sera capable de le remplacer, si il est indisponible pour se présenter à l'investiture de l'élection présidentielle pour le Parti Socialiste, les dirigeants du PS se sont montrés dignes, de patience et de responsabilité.


Mais interrogation oblige, les dirigeants du PS se doivent de réagir : à commencer par Martine Aubry,  Premiere Secrétaire, pressée de répondre lors du journal télévisé de 13 heure de France 2 ce dimanche, qui "respecte le temps de la justice avant le temps des primaires du 28 juin".


Martine Aubry, a utilisé à plusieurs reprises le mot "envie", assurant qu'elle avait "envie d'être utile" à son pays. "Il faut se préparer, je me suis préparée", a-t-elle poursuivi. Et la première secrétaire a conclu : "j'ai toujours pris mes responsabilités, les Français le savent et je les prendrai. Ils savent qu'ils peuvent me faire confiance". Elle a donc fait un pas vers la présidentielle de 2012.


Puis vient François Hollande, qui se présente en "candidat de la victoire". L’affaire DSK, l'a propulsé en favori des sondages allant jusqu'à faire un bond de 27 points, à 62% dans les intentions de vote à la primaire (Sondage OpinionWay-Fiducial pour le Figaro et LCI), devant la première secrétaire du parti (22%). Dans un sondage Viavoice-Libération paru lundi.

François Hollande et Martine Aubry sont les personnalités d'opposition les plus populaires, et de et de plus en plus : i

ls recueillent chez les français 56 et 52% d'opinion positives : +6 points.

Ils se sont imposés un code de la bienséance, via la télévision.

Le député de Corrèze a affirmé Dimanche n'avoir pour adversaires politiques que la droite et l'extrême droite, a-t-il dit, et ne pas craindre d'autres candidatures dans son camp,  notamment celle de la première secrétaire du PS : " Je respecte toutes les candidatures, à fortiori si Martine Aubry le décidait", a-t-il déclaré sur TF1 au journal de 20H00.

De toute parts les pressions viennent sur les dirigeants socialiste, pour leur faire avouer leurs désirs de remplacer bien rapidement DSK, qui rappelons le n'a toujours pas fait de déclarations quand à sa défection forcée éventuelle.

Les autres candidats déclarés du PS, Ségolène Royal et Arnaud Montebourg n'ont pour l'instant pas l'intention de renoncer à leurs candidatures, même si leurs places respectives dans les sondages ne les placent pas en position de favoris. Manuel Valls est dans le bas du tableau. Quand à Laurent Fabius et Bertrand Delanoë, ils pourraient se poser candidats du recours.


On peut dire que la donne a été bouleversée depuis une semaine, pour la présidentielle de 2012.
C''est un véritable séisme politique pour le PS comme pour tous les français, mais vécu toutefois, et c'est rare,  avec beaucoup de respect et de dignité.