mercredi 23 janvier 2013

PSA - Arcelor : Hollande pire que Sarkozy ! Comment l'Etat est-il aussi aveugle ?


C'est la question à laquelle les Français sont confrontés depuis la fin de l'été... 
D'abord chez PSA Aulnay...

Ne faudrait-il pas étudier une solution de nationalisation temporaire à la Montebourg pour remettre les pendules à l'heure avec la famille Peugeot ?

Comment l'Etat, à tendance sociale à défaut d'être socialiste, mis en place par François Hollande / Jean-Marc Ayrault est il devenu aveugle en si peu de temps ? 

C'est à croire que les beaux projets du " Candidat Hollande ", ont été oubliés dès le lendemain de l'élection présidentielle !

Terminées les belles promesses électoralistes de la fin du mois de mai, et les déclarations dans laquelle François Hollande disait : le 13 juillet aux salariés de PSA que : " le plan proposé par la direction de PSA était inacceptable en l'état "...

On a vu ce qu'il en est est advenu : en septembre 2012 @l'intersyndicale PSA Aulnay n'a jamais obtenu d'engagement sur le gel des 8000 suppressions de postes annoncées par la direction du groupe, mais seulement une promesse de négociation tripartites, Syndicats, Etat, Direction.
 
Depuis l'annonce, le 12 juillet 2012, de la fermeture du site. "Si la tension est montée, c'est la faute de la direction, dit Jean-Pierre Mercier, militant de la CGT Aulnay. Elle n'a qu'une ambition : briser la grève légitime des salariés en nous empêchant d'occuper le site.
  

C'est un véritable lock-out, une grève patronale qui empêche la venue des salariés – grévistes ou non – sur le site et les prive de salaire ". 
  
Après la grève lancée le 16 janvier par les syndicats de PSA pour faire pression sur la direction dans le cadre des négociations sur l'avenir des salariés de l'usine, tout est conflictuel. 
   

"A Aulnay, les salariés sont toujours rémunérés, explique Laurent Vergely, le directeur du site. Mais l'enjeu, aujourd'hui, est la réouverture. Il faut d'abord imaginer les moyens d'assurer la sécurité de tous." dit-il...
  

En bref, ce n'est pas demain la veille que les salariés de PSA Aulnay seront rassurés sur leur sort et le chantage à l'emploi se poursuit !
  
Le 21 janvier, la direction a mis l'usine à l'arrêt. Officiellement, à cause d'une avarie sur une machine de l'atelier peinture..
Même si le travail a repris de manière chaotique ce mercredi, il n'en reste pas moins que les salariés de PSA Aulnay sont toujours dans l'expectative.
Les syndicats CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC et SIA qui ont pour objectif de négocier le meilleur plan possible pour les salariés afin qu'aucun ne termine à Pôle-Emploi, dénoncent fermement les méthodes employées.
Ensuite chez Arcelor Mittal :
1/ Un projet de reprise avorté qui fait débat et qui aurait peut-être pu changer la donne dans le bras de fer qui oppose les salariés du groupe Arcelor-Mittal à sa direction.
2/ N'oublions pas également les aspects stratégiques de cette affaire : il est certainement intolérable que la famille Mittal détienne en France le quasi monopole de la production d'acier car en matière industrielle, les fermetures de sites ne peuvent que pénaliser le pays...
3/Renault, PSA, DCN, DGA, Chantier naval de ST Nazaire, et de nombreux autres industriels français ont besoin d'acier de bonne qualité pour mener leurs productions à bon terme...
4/D'ou vient l'acier qui entre aujourd'hui dans la production française dans ces industries ? L'acier français est il devenu métallo-Non-grata en France ? Pour cause de "Chouïa" de rapport en moins ?
5/De même que le chantage à l'emploi sur les 22000 salariés du Groupe Arcelor-Mittal en France ne devrait pas être même évoqué par les vélléités supposées de délocalisation de la production d'acier de France vers d'autres pays à moindre coût de fabrication.
6/Puisque les salariés français sont, selon les sondages, nettement plus efficaces que certains salariés d'autres pays à coût et géométrie variable socialement, parce que moins bien formés et expérimentés que nos métallos français !
8/ Tout cela n'est donc qu'une sordide histoire de GROS POGNON.
Voici donc le compte rendu intégral de l'AG du 18 janvier 2013.
Êtes-vous prêts à vous battre avec nous ? » Édouard Martin et l’intersyndicale CFDT-CGT-FO d’ArcelorMittal Florange ont posé la question aux élus de gauche, hier soir. 
« À aller jusqu’au bout de vos convictions, à ne pas retourner votre veste ? », a insisté Jean Mangin (CGT). Face à 300 salariés réunis en assemblée générale à La Passerelle de Florange, les syndicalistes rappellent qu’un repreneur s’était manifesté en fin d’année dernière pour la filière liquide.
 Ils veulent aujourd’hui que « le projet de Bernard Serin, écarté par Ayrault sans explications, soit rendu public », avec l’appui des politiques. Respect et clarté Michel Liebgott se lance. « Dans un premier temps, ce projet devait servir à mettre la pression sur Mittal.
 Après, on s’est aperçu qu’il pourrait être porteur, c’est vrai », reconnaît le député-maire socialiste de Fameck. « Le problème, maintenant, est de savoir s’il y a la place pour un nouvel opérateur sur le marché européen qui peut produire 10 % moins cher ? De savoir si on peut imiter le modèle allemand ? 
En clair, quelle politique européenne doit-on appliquer pour la sidérurgie et l’acier ? » Pour le parlementaire, c’est, en tout cas, « au gars qui a construit ce projet de le rendre public ! » Sifflets et cris de mécontentement dans la salle. 
« C’est quand même gonflé de dire à Serin "à toi de te débrouiller" alors que c’est un sous-traitant d’Arcelor qui fait travailler 500 bonshommes et qui a besoin du soutien des élus ! , réagit Édouard Martin. En plus, son projet, Ayrault et Hollande l’ont sur la table ! » 
Le patron de la Région, Jean-Pierre Masseret, n’a pas oublié que « l’accord entre le gou vernement et Mittal n’est toujours pas signé… » En faveur de la revendication pour une tripartite gouvernement - industriel - syndicats « afin d’échanger dignement », le patron de la Région Lorraine admet que « la seule posture acceptable est de discuter ce projet dans le respect et la clarté ». 
Et de proposer d’ouvrir « la session d’un conseil régional pour en parler » si le gouvernement ou l’Assemblée nationale ne le font pas . Jean-Pierre Masseret approuve la pétition que l’intersyndicale va déposer à l’Élysée mercredi prochain : « Vous devez dire "nous sommes 30 000 à contester l’accord ". 
C’est sur ce terrain-là qu’il faut faire bouger les lignes ! » « Pas de bla-bla », pour Philippe Tarillon, « toujours aux côtés des salariés dans la lutte », depuis vingt mois déjà. 
Le 5 décembre dernier, le maire de Florange et président du Val de Fensch a écrit au Premier ministre au sujet du projet de reprise, sans obtenir de réponse. 
S’il plaide pour « que le débat soit mené » et pour de « la transparence autour du projet économique et écologique Ulcos », le socialiste souhaite aussi « la continuité de cette mobilisation ». 
L’homme est applaudi. Et Michel Liebgott finalement aussi, quelques minutes plus tard. « Je participe à un débat avec Arnaud Montebourg mercredi. 
En tant que quatrième intervenant socialiste, je poserai une question. Je vous propose qu’on la pose ensemble à l’Assemblée nationale », lance le député fameckois, confirmant des échanges de textos avec les plus hautes instances. 
Pour l’intersyndicale, la question est simple : « Monsieur le ministre, rendez public le projet de Bernard Serin ! » Virginie DEDOLA R.L.
SOURCE : CFDT ARCELORMITTAL FLORANGE SECTION SYNDICALE.
 







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